La marchandisation du lien social est-elle un danger pour les personnes âgées ?
Lu ce matin, je cite “Et vous, seriez-vous prêts à payer pour avoir quelqu’un à qui parler ? Présentes pour pallier, au manque de personnel ou lutter contre la solitude, le rôle souvent flou des “dames de compagnie” s’inscrit dans un contexte de business, de plus en plus investi par des start-up, de marchandisation du lien social.”
Les petits frères des pauvres regrettent la dynamique de marchandisation du lien social, qui serait incarné par les start-up, qui proposent des activités aux vieux. Ils y voient un danger pour le maintien du lien social !
Et on comprend ce qu’ils veulent faire, signaler leur vertu, montrer qu’ils sont les gentils et que les start ups sont les méchantes. Ils ont le droit, mais là leur argumentation est un peu faible.
Si ces solutions existent, si des personnes payent pour ces services, c’est qu’elles en ressentent le besoin, et que ce besoin n’est pas satisfait sans ces services.
Bien sûr, on peut regretter que ces besoins relationnels ne soient pas couverts par les proches. Mais en attendant, notre indignation ne permet pas d’éviter l’isolement de ces personnes, ces start-up si !
Ces solutions ne sont pas un danger pour le maintien du social, puisqu’ils n’enlèvent absolument rien aux autres, et se contentent de rajouter une solution à celles déjà existantes.